. Traité de la verité de la religion chrêtienne ... e des Difciples eft faux, onne peut fe difpenfer de croire que ces hommesibnt des fous ou des fcélérats, & même lun &lautre : cependant leur prédication fait paroî-tre la gloire de leur innocence & de leur confondre cette double calomnie. Que nelit-on les Livres de ces Ecrivains admirables,&: lon y verra la bonne foi, la finccrité & ledéfintéreffement joints à la morale la plus pure& la plus faine qui fût jamais ? Cette réflexion mavertit quil faut fe hâterdexaminer lEcriture du Nouveau Teflament,pour voir , non fi elle efî divin
. Traité de la verité de la religion chrêtienne ... e des Difciples eft faux, onne peut fe difpenfer de croire que ces hommesibnt des fous ou des fcélérats, & même lun &lautre : cependant leur prédication fait paroî-tre la gloire de leur innocence & de leur confondre cette double calomnie. Que nelit-on les Livres de ces Ecrivains admirables,&: lon y verra la bonne foi, la finccrité & ledéfintéreffement joints à la morale la plus pure& la plus faine qui fût jamais ? Cette réflexion mavertit quil faut fe hâterdexaminer lEcriture du Nouveau Teflament,pour voir , non fi elle efî divine ou humaine ,<çette ^ueilion viendra en fonlieu) mais fi elle DE LA Relit,TON ChrEtienne; $?%oA fuppofce, ou C\ elle ne leil pas : car, sil Cotrouve quelle ned pas luppofce, nous navonsquà la lire , pour voir quel ell le témoignagedes Dilciples touchant Jeùis-Chrill. Cette ve-nte lervira à confirmer tout ce que nous avonsdéjà dit : celi donc par Ton examen que nouscommencerons cette leconde Sedion,. iS V, 5^ Traité de la Vérité ^^ A • i -4 -4 é» 4> A k -àf -if éf MM MIL SECTION. Où Ton établit la divinité de la Religion Chrétienne, en examinant lEcriture du nouveau Teflannent. nwmaKjuaanroi CHAPITRE PREMIER, Que cmo-Ecriture neft point fippofée. M j ORSQUE jexamine les Livres du Nou-veau Tef^ameiit, je ne conçois que trois fouf>-^cns, quelque effort que je faiïe pour douterià-deiïus. î. Si ces Livres n*auroient pas étécompofcs par quelque impoiîeur qui les eût at-îribués aux Apôtres. IL SI ces Livres, ayantété compofcs par les Apcfes, nont pns étécorrompus ^nCuite par les Chrétiens. II L Siles Apôtres, qui pafTent pour les auteurs de cesLivres, ne les ont pas eux-mêmes remplis deplufieurs iidions glorieulés à leur Maître , 6cavantageules à leur Religion. Il eiï jufle dexa-xniner fi ces trois foupçons font bien ou mai-fondés. Il eft certain dabord , quen ébranlant la cer-iitrde des Livres du Nouveau Teflam
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