. Manuel d'histologie experimentale . ues surtout à ce que les maladesavalent leurs crachats. Les tuber-cules primitivement développésdans le péritoine ne donnent querarement lieu à la tuberculose etaux ulcérations intestinales. Enrevanche les ulcérations tubercu-leuses de lintestin grêle détermi-nent constamment, à la surface dufeuillet viscéral de la séreuse quileur correspond, une éruption degranulations miliaires. Cette érup-tion permet toujours de reconnaî-tre les ulcérations de la tuberculosede celles de la fièvre typhoïde. Lesgranulations tuberculeuses du pé-ritoine qui répondent aux ul
. Manuel d'histologie experimentale . ues surtout à ce que les maladesavalent leurs crachats. Les tuber-cules primitivement développésdans le péritoine ne donnent querarement lieu à la tuberculose etaux ulcérations intestinales. Enrevanche les ulcérations tubercu-leuses de lintestin grêle détermi-nent constamment, à la surface dufeuillet viscéral de la séreuse quileur correspond, une éruption degranulations miliaires. Cette érup-tion permet toujours de reconnaî-tre les ulcérations de la tuberculosede celles de la fièvre typhoïde. Lesgranulations tuberculeuses du pé-ritoine qui répondent aux ulcéra-tions delà muqueuse se détachentcomme de petits grains semi-transparents sur une plaque rouge ; les granulations de la périphériede la plaque sont plus nombreuses et plus volumineuses que cellesdu centre. A leur niveau il existe quelquefois de la péritonite avec desfausses membranes et une adhésion dune anse intestinale avec lesanses voisines. Plus rarement il se produit une péritonite généralisé /^^ FiG 122 — Scclion de linteîtin au niveau duneulcéralion tubeicnlou>n —p, pdiiloii,e nifiltré decellules lyinpliiUii[ucs, parcouiu des !,-scuux cnpillaircs v et montrant une grnnulalioutuberculeuse t\m\, couche de libres musculairesloiig-itudiiiiiles; mt, couclio de libres musciibiirusannulaires. Entre ces doux conciles on voit unegranulation tuboiculouse t, t, et des cellulesgéantes, c, c. —Grossissenioiit de 80 diamctrci. 352 INTESTIN. Tumeurs et ulcérations syphilitiques. — Les ulcérations de lin-tcslin qui succèdent à des gommes syphilitiques ne sont pas beau-coup plus fréquentes que celles de lestomac. Il en existe cependantplusieurs observations bien concluantes rapportées par Cullerier,Fœrster, Meschede, A-Vagner, Eberth et Klebs. Dans le cas dEberth,qui se rapportait à un nouveau-né, il y avait du pemphigus, desgommes du thymus et du poumon : les anses de lintestin grêleétaient soudées par des adhére
Size: 1050px × 2379px
Photo credit: © Reading Room 2020 / Alamy / Afripics
License: Licensed
Model Released: No
Keywords: ., bookcentury1800, bookdecade18, booksubjectpathology, bookyear1884